Pourquoi Lionel Messi préfère les Anglais
Les clubs de Premier League sont la victime favorite de l’Argentin. Voilà Anfield et Liverpool prévenus…
- Publié le 07-05-2019 à 10h13
- Mis à jour le 07-05-2019 à 10h22
Les clubs de Premier League sont la victime favorite de l’Argentin. Voilà Anfield et Liverpool prévenus… Le débat est récurrent et remonte déjà à plusieurs années : Lionel Messi marquerait-il autant de buts en Angleterre qu’il le fait chaque saison en Espagne ?
L’Argentin a déjà été questionné sur le sujet. Livrant sa vérité : "J’ai joué dans des conditions horribles à Rosario quand j’avais 11 ans avec du verre sur le terrain, des trous et tout."
Sous-entendu: les bourrasques de Stoke ou la pluie de Newcastle ne sont pas du genre à effrayer celui qui évolue sous le généreux soleil ibère.
Pour le reste, il y a son bilan. Parlant. Effrayant, surtout. Vraiment. En Ligue des champions, les clubs anglais s’avancent comme les victimes favorites du petit génie, très loin devant les allemands ou les italiens.
D’abord, parce que le quintuple Ballon d’or les a souvent affrontés. Ensuite, parce qu’il a appris à les domestiquer. Messi a pris le temps, attendant son onzième match contre une équipe de Premier League pour inscrire son premier but lors de la finale de C1 en mai 2009 contre Manchester United et sa neuvième visite en Angleterre pour enfin y faire trembler les filets le 12 mars 2014 sur le terrain de City.
Mais depuis la saison 2011/12, seuls Sergio Aguero (43 buts) et Jamie Vardy (31) ont marqué plus que lui face à des formations du Big Six anglais, lui a frappé face à eux 26 fois en 33 matchs. Soit autant qu’Eden Hazard qui a, lui, eu besoin de 81 matchs pour atteindre ce total.
Et ses deux coups d’éclat du match aller n’ont fait que renforcer sa réputation de terreur. Comme l’a rappelé Trent Alexander-Arnold en conférence de presse : "Nous l’avons bien tenu durant 88 minutes, mais il a quand même réussi à faire quelque chose de spécial."
Comme il en a pris l’habitude cette saison en Ligue des champions où il a déjà marqué douze fois, avec un ratio irréel d’un but toutes les 62 minutes, fréquentant des hauteurs que lui seul semble pouvoir atteindre. Avec cette impression de pouvoir décider quand bon lui semble du sort du match.
"Quand il joue comme cela, il est imparable. Son coup franc est impossible à arrêter, son premier but n’était pas le plus beau qu’il ait inscrit mais il a eu le mérite d’être là où il faut au bon moment. Comme je l’ai déjà dit, je suis un grand admirateur de Messi", avait expliqué Jürgen Klopp après le match retour précisant avant de retrouver le monstre : "Où qu’il est, il est difficile à tenir. Face à lui, il faudra être parfait."
Parce que lui le sera sans doute. Comme souvent face aux Anglais.